Wednesday, April 19, 2006

Le rêve de "Pax Persica"

Le rêve de "Pax Persica"

Ali-Asghar Kazemi
18 avril 2006
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On se rappellera avril 2006 dans l'histoire contemporaine de l'Iran comme borne limite. En ce mois l'Iran est devenu de nouveau le centre de l'attention dans des médias internationaux. Après ce mois le destin des ambitions nucléaires de l'Iran sera décidé dans la prochaine session du Conseil de Sécurité de l’ONU en fin d’Avril.

Tout en attendant une date limite pour se conformer à la demande de cette organisation internationale pour stopper ses activités nucléaires présumées pacifiques, le régime islamique a opté pour une politique de défit et de confrontation. Réclamant qu'il a obtenu l'enrichissement d’uranium en plein cycle, il a indiqué que le projet était au profit de la paix et de la sécurité de toutes les nations musulmanes, laissant l'impression "du grand frère" essayant d'apporter la région sous sa protection nucléaire. Ceci rappelle les rêves non atteints de l’ancien régime du Chah d’Iran qui, selon des antagonistes, voulait rétablir l'imperium persan en montant à la suprématie régionale comme "gendarme" de la région du Golfe Persique. Maintenant, en tant que membre self réclamé du club nucléaire, le régime fondamentaliste islamique contemple la vision de réaliser cet objectif en établissant ce que j'essaye d'appeler "Pax Persica" parmi la communauté musulmane (Umma'h).

Il est peut être intéressant de rappeler l’histoire ancienne que l'Empire Persan a pu régner le plus grand dominion politique connu des temps antiques malgré les Grecs et le Romans sur la terre et en mer grâce à sa puissance et ses valeurs démocratiques . La suprématie persane en ces jours n'a pas été simplement soutenu par l'audace et le courage de ses guerriers ou les instruments de guerre mais a été transpiré de la conduite, la tolérance et de l'ingéniosité de ses souverains. Les juives se rappellent encore et célèbrent toujours la mémoire du roi persan, Cyrus le grand, qui les a libérées de la tyrannie de Pharaons de
l’Egypte antique.

Pax Romana et Pax Britannica étaient en effet le produit de la sagesse de grands diplomates et politiciens contre qui a garanti la capacité de maintenir les balances en s'alliant avec les nations plus faibles de leurs périodes par coalition contre les puissants qui menaceraient de devenir prédominante. L'idée même se relie au concept du l' « équilibre des forces » comme chose nécessaire d'éviter l'escalade des crises et d'établir une paix durable et de commander ou préserver le
statu quo dans une région vulnérable.

L'équilibre du système de balance de pouvoir était un processus qu’une puissance puisse faire face avec une contre-puissance. La méthode appropriée pour accomplir cet objectif était la formation des alliances. L’avantage important de l'équilibre devait garantir la survie et l'indépendance des petites nations qui ont été protégées par l' état équilibrant contre l’invasion du grand puissant ou, autrement dit, d'assurer la paix et la stabilité dans un monde anarchique.

Un examen minutieux soigneux de cette théorie dans l'état actuel des choses dans le Moyen-Orient et le golfe Persique, nous laisse croire que les relations internationales contemporaines font défaut à prouver la validité de l'équilibre des forces. C'est particulièrement vrai en ce temps critique en ce qui concerne le régime islamique en Iran qui manque non seulement de l'appui du monde et même de la communauté islamique dans la région. D’ailleurs, il est également bien loin de l'état actuel de l'art et de la technologie requise pour être considéré comme une puissance challengeant l’occident. En outre, pour agir en tant qu'un "compensateur" dans une région stratégique, un état ne devrait pas être guidé simplement par égotisme national mais par des valeurs universelles et altruisme international. En d'autres termes, si l'effort réduit à l'intérêt pour la survie, un tel plan ou stratégie est condamné à la défaite et ne fait autres qu’ aggraver la situation.

Le Pax americana est un bon exemple qui, en dépit de sa hégémonie mondiale, cherche sincèrement l'appui d'autres grandes puissances au Conseil de Sécurité et afin de former ailleurs une coalition viable contre les menaces présumées du régime islamique en Iran. Il est peut-être nécessaire de rappeler que ce dernier manque même de l'appui des nations musulmanes. Nous devrions aussi reconnaître que dans l'état chaotique des affaires du monde, il ne semble pas très difficile d’imaginer qu’une superpuissance comme les Etats Unies est bien capable de répondre à toute menace dans le contexte militaire. Ceci signifie que n'importe comment puissant une nation pourrait être, il a néanmoins besoin d'appui des autre pour mener ses plans et stratégie.

Si une entité politique, saisie dans l'obsession de challenger un autre état ou l'existence même d'autres nations, sûrement elle doit croire être soutenue par quelques forces inconnues d’au delà ou elle devrait être exempte de sagesse conventionnelle et de bon sens. En effet, la puissance et le merci du Dieu tout-puissant ne sont pas le monopole d'une religion, d'un secte ou d'une foi spécifique. Aucune nation ne peut prétendre représenter le chemin vrai au salut et prêcher l'autre les normes admises de l'éthique.

"Pax Persica" peut être accédé seulement par la tolérance, la compassion et la sympathie vers d'autres nations dans la région tumultueuses du Moyen-Orient et du Golfe Persique. Les grandes puissances devraient s'abstenir d'aggraver la situation déjà volatile de cette zone stratégique. Puisque, ceci bénéficiera seulement les aventuriers qui voudraient escalader la situation de crise au seuil d'une guerre ne désiré afin de consolider leur puissance et garantir leur propre survie. Le rêve de « Pax Persica » peut se tourner vers le cauchemar si il n’est pas correctement dirigé. /

Tuesday, April 18, 2006

The Dream of "Pax Persica"


The Dream of “Pax Persica”

Ali-Asghar Kazemi
18 April 2006
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April 2006 will be remembered in contemporary history of Iran as a landmark. In this month Iran has become once again the focus of attention in international media. At the end of this month the fate of Iran‘s nuclear ambitions will be decided upon by the U.N. Security Council.

While waiting for a deadline to comply with the demand of this world body to halt its presumed peaceful nuclear activities, the Islamic regime has opted for a policy of defiance and confrontation. Claiming that it has reached the full cycle uranium enrichment, it has said that the breakthrough was for the benefit of peace and security of the all Moslem nations, leaving the impression of “big brother” trying to bring the region under its nuclear protection. This reminds the unfulfilled dreams of the old regime that, according to antagonists, wanted to revive the Persian imperium by ascending to regional supremacy and becoming “gendarme” of the Persian Gulf region. Now as a self-claimed member of the nuclear club, the Islamic fundamentalist regime contemplates the vision of achieving that objective by establishing what I venture to call “Pax Persica” among the Moslem community (Umma’h).

Once the Persian Empire ruled the largest known political dominion of the ancient times and challenged the Greeks and Romans on land and at sea. Persian supremacy in those days was not merely backed by the audacity and courage of its warriors or instruments of war but transpired from the leadership, tolerance and ingenuity of its rulers. Jewish people still remember and celebrate the memory of the Persian king, Cyrus the Great, who liberated them from the tyranny of Pharaohs in ancient Egypt.

Pax Romana and Pax Britannica were indeed the product of wisdom of great diplomats and politicians who guaranteed the capacity to tip the scales by allying themselves with the weaker nations of their times against whatever state or coalition of states threatened to become predominant. The whole idea relates to the concept of “balance of power” as a prerequisite to avoid crisis escalation and to establish a durable peace and order or to preserve the status quo in a vulnerable region.

The balance of power system was a process of checking power with a counterpower. The suitable method to accomplish this end was the formation of alliances. One chief alleged benefit of the balance was to guarantee the survival and independence of small nations who were protected by the “balancer” from being overwhelmed by the large ones or, otherwise saying, to ensure peace and stability in an anarchic world.

A careful scrutiny of this theory in the current state of affairs in the Middle East and the Persian Gulf, leads one to believe that the present international relations fall short of proving the validity of balance of power. This is especially true at this critical time with respect to the Islamic regime in Iran that not only lacks the world support and that of the Islamic community in the region, but also is far beyond the current state of art and technology needed for a power to be reckoned with. Furthermore, to act as a “balancer” a state should not be guided merely by national egotism but by universal values and international altruism. In other words, if the endeavor reduces to self-interest for survival, any such plan or strategy is doomed to failure and my further aggravate the situation.

“Pax Americana” is a good example which, despite its worldwide hegemony, earnestly seeks the support of other great powers in the Security Council and elsewhere in order to form a viable coalition against the presumed threats of the Islamic regime in Iran; whereas this latter even lacks the support of Moslem nations. We should recognize that in the chaotic state of world affairs, it is not much difficult for a superpower to deal with a threat of minor magnitude in the military scale. This means that no matter how powerful a nation might be, it has nonetheless the need the support for its plans and strategy.

If a political entity is caught in the obsession of challenging the power or the very existence of other nations, surely it has to be either supported by some unknown forces beyond the actual equation of balance of material power or it should be devoid of conventional wisdom and common sense. Indeed, the power and merci of the Almighty God is not the monopoly of a specific religion, sect or creed. No single nation can claim to represent the true path to salvation and preach the other the accepted norms of ethics.

“Pax Persica” can be reached only through tolerance, compassion and sympathy towards other nations in the tumultuous region of the Middle East and the Persian Gulf. Great powers should abstain from aggravating the already volatile situation of this area. Since, this will only benefit the adventurers who would like to escalate the crisis situation to the threshold of an unwanted war in order to consolidate their power and guarantee their own survival. The dream of “Pax Persica can turn to nightmare if not properly handled. /

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