Le rêve de "Pax Persica"Ali-Asghar Kazemi
18 avril 2006
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On se rappellera avril 2006 dans l'histoire contemporaine de l'Iran comme borne limite. En ce mois l'Iran est devenu de nouveau le centre de l'attention dans des médias internationaux. Après ce mois le destin des ambitions nucléaires de l'Iran sera décidé dans la prochaine session du Conseil de Sécurité de l’ONU en fin d’Avril.
Tout en attendant une date limite pour se conformer à la demande de cette organisation internationale pour stopper ses activités nucléaires présumées pacifiques, le régime islamique a opté pour une politique de défit et de confrontation. Réclamant qu'il a obtenu l'enrichissement d’uranium en plein cycle, il a indiqué que le projet était au profit de la paix et de la sécurité de toutes les nations musulmanes, laissant l'impression "du grand frère" essayant d'apporter la région sous sa protection nucléaire. Ceci rappelle les rêves non atteints de l’ancien régime du Chah d’Iran qui, selon des antagonistes, voulait rétablir l'imperium persan en montant à la suprématie régionale comme "gendarme" de la région du Golfe Persique. Maintenant, en tant que membre self réclamé du club nucléaire, le régime fondamentaliste islamique contemple la vision de réaliser cet objectif en établissant ce que j'essaye d'appeler "Pax Persica" parmi la communauté musulmane (Umma'h).
Il est peut être intéressant de rappeler l’histoire ancienne que l'Empire Persan a pu régner le plus grand dominion politique connu des temps antiques malgré les Grecs et le Romans sur la terre et en mer grâce à sa puissance et ses valeurs démocratiques . La suprématie persane en ces jours n'a pas été simplement soutenu par l'audace et le courage de ses guerriers ou les instruments de guerre mais a été transpiré de la conduite, la tolérance et de l'ingéniosité de ses souverains. Les juives se rappellent encore et célèbrent toujours la mémoire du roi persan, Cyrus le grand, qui les a libérées de la tyrannie de Pharaons de
l’Egypte antique.
Pax Romana et Pax Britannica étaient en effet le produit de la sagesse de grands diplomates et politiciens contre qui a garanti la capacité de maintenir les balances en s'alliant avec les nations plus faibles de leurs périodes par coalition contre les puissants qui menaceraient de devenir prédominante. L'idée même se relie au concept du l' « équilibre des forces » comme chose nécessaire d'éviter l'escalade des crises et d'établir une paix durable et de commander ou préserver le
statu quo dans une région vulnérable.
L'équilibre du système de balance de pouvoir était un processus qu’une puissance puisse faire face avec une contre-puissance. La méthode appropriée pour accomplir cet objectif était la formation des alliances. L’avantage important de l'équilibre devait garantir la survie et l'indépendance des petites nations qui ont été protégées par l' état équilibrant contre l’invasion du grand puissant ou, autrement dit, d'assurer la paix et la stabilité dans un monde anarchique.
Un examen minutieux soigneux de cette théorie dans l'état actuel des choses dans le Moyen-Orient et le golfe Persique, nous laisse croire que les relations internationales contemporaines font défaut à prouver la validité de l'équilibre des forces. C'est particulièrement vrai en ce temps critique en ce qui concerne le régime islamique en Iran qui manque non seulement de l'appui du monde et même de la communauté islamique dans la région. D’ailleurs, il est également bien loin de l'état actuel de l'art et de la technologie requise pour être considéré comme une puissance challengeant l’occident. En outre, pour agir en tant qu'un "compensateur" dans une région stratégique, un état ne devrait pas être guidé simplement par égotisme national mais par des valeurs universelles et altruisme international. En d'autres termes, si l'effort réduit à l'intérêt pour la survie, un tel plan ou stratégie est condamné à la défaite et ne fait autres qu’ aggraver la situation.
Le Pax americana est un bon exemple qui, en dépit de sa hégémonie mondiale, cherche sincèrement l'appui d'autres grandes puissances au Conseil de Sécurité et afin de former ailleurs une coalition viable contre les menaces présumées du régime islamique en Iran. Il est peut-être nécessaire de rappeler que ce dernier manque même de l'appui des nations musulmanes. Nous devrions aussi reconnaître que dans l'état chaotique des affaires du monde, il ne semble pas très difficile d’imaginer qu’une superpuissance comme les Etats Unies est bien capable de répondre à toute menace dans le contexte militaire. Ceci signifie que n'importe comment puissant une nation pourrait être, il a néanmoins besoin d'appui des autre pour mener ses plans et stratégie.
Si une entité politique, saisie dans l'obsession de challenger un autre état ou l'existence même d'autres nations, sûrement elle doit croire être soutenue par quelques forces inconnues d’au delà ou elle devrait être exempte de sagesse conventionnelle et de bon sens. En effet, la puissance et le merci du Dieu tout-puissant ne sont pas le monopole d'une religion, d'un secte ou d'une foi spécifique. Aucune nation ne peut prétendre représenter le chemin vrai au salut et prêcher l'autre les normes admises de l'éthique.
"Pax Persica" peut être accédé seulement par la tolérance, la compassion et la sympathie vers d'autres nations dans la région tumultueuses du Moyen-Orient et du Golfe Persique. Les grandes puissances devraient s'abstenir d'aggraver la situation déjà volatile de cette zone stratégique. Puisque, ceci bénéficiera seulement les aventuriers qui voudraient escalader la situation de crise au seuil d'une guerre ne désiré afin de consolider leur puissance et garantir leur propre survie. Le rêve de « Pax Persica » peut se tourner vers le cauchemar si il n’est pas correctement dirigé. /